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Céréales Blé et maïs en repli

Les cours sont tirés à la baisse par les origines russes et d’Europe de l’Est.

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Les cours des céréales ont connu le mercredi 15 février 2023 un repli, « marquant un changement par rapport à la dynamique des derniers jours », introduit Agritel dans sa note quotidienne. Sur Euronext, la tonne de blé a clôturé en baisse de 3 euros sur les échéances de mars et de mai, à 296,50 et 293,75 euros. La tonne de maïs, quant à elle, terminait la séance à 297 euros (–1 euro) sur l’échéance de mars et à 293,75 euros (–1,50 euro) sur celle de juin.

Ce jeudi 16 février, peu avant 11h30, la tonne de blé perdait 3,25 euros sur les échéances de mars et de mai, à 293,25 et 290,50 euros. La tonne de maïs perdait, quant à elle, 2 euros sur les échéances de mars et de juin, à 295 et 291,75 euros.

Perte de compétitivité en blé

Les cours du blé en France restent toujours sous pression face aux prix compétitifs des origines russes et aussi de l’Europe de l’Est. Les perspectives d’exportation vers les pays tiers ont d’ailleurs été révisées en légère baisse hier par FranceAgriMer, qui estime désormais le volume exporté d’ici à la fin de la campagne à 10,4 millions de tonnes, explique le cabinet.

La hausse de la consommation du blé tendre vers le débouché de l’alimentation animale, en raison des prix du maïs, ne permet néanmoins pas de compenser et amène ainsi le stock prévisionnel de la fin de la campagne à remonter, repassant au-dessus de 2,4 millions de tonnes. Ce niveau demeure néanmoins toujours inférieur à la moyenne des cinq dernières campagnes.

Aux États-Unis

La situation est similaire à la Bourse de Chicago, où les cours des céréales ont reculé mercredi 15 février. Le contrat de blé sur mars a clôturé en baisse de 17 centimes de dollar par boisseau, à 769 c, et le contrat de maïs sur mars a perdu 6 c, à 676 c, selon Sitagri."L’arrivée de pluies dans plusieurs zones de production de blé d’hiver apporte un élément rassurant dans un contexte où la situation en mer Noire reste toujours surveillée, analyse Agritel. Les opérateurs financiers sont évidemment attentifs à la poursuite du corridor en place depuis l’Ukraine. Néanmoins, ceux-ci intègrent aussi, sur un plan plus économique, la perspective de nouvelles hausses des taux de la part de la FED et surtout son incidence sur l’évolution du dollar."

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